25/03/2010

Eliott ♥ #1

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Poupoupidou!

Aujourd'hui, figuration sur le film Poupoupidou, de Gérald Hustache-Mathieu.

7h : Réveil, difficile. J'enfile ce qui me passe sous la main, je jette dans un sac, que j'aurais du préparer la veille, les 3 tenues de rechanges demandées, et autant de paires de chaussures.
8h12 : Je suis dans le rer C, la station n'est qu'à 3 stations de chez moi, tranquille, je serais même en avance!
8h43 : Je suis à la gare, et sur mon iphone je me rend compte que le lieu du tournage n'est pas DU TOUT à côté de la gare, je demande au Monsieur des renseignements, voire s'il n'y a pas un bus : "Ah non, pas de bus, c'est à environ 30 minutes à pied, en marchant vite!"
Merci Monsieur...
8h57 : J'appelle la chargée de figuration pour la prévenir de mon éventuel retard. "Oh ben c'est pas grave, vous arriverez quand vous arriverez!" ... Je t'aime...
9h : Heure prévue de début de tournage. Je suis en train d'errer sur le bord de la nationale. Malgré ma boussole et mon plan, je suis perdue.
9h13 : Un arrêt de bus! Je prend le 285 jusqu'à Cor de Chasse, puis le 185 jusqu'à Marée. Ok.
9h41 : Je suis dans le marché de Rungis. Je vois un gros bâtiment passer au dessus d'une route à 4 voies, je m'y engouffre. Je finis par arriver dans une salle ambiance Jungle, heureusement je ne suis pas seule, le tournage est au 2ème étage. Ambiance Loft.
9h45 : 45 minutes de retard donc. Tout le monde s'en fout. Je remplis mon contrat.
9h48 : La styliste regarde mes tenues, me jauge d'un oeil genre connaisseur. "Non mais ce que vous avez là ce sera très bien. Enfilez juste des talons" Slim gris Cheap Monday, tee-shirt loose New Look, gilet H&M, escarpins Carvela. Je suis sûre qu'on ne m'aurait pas laissée rentrer habillée comme ça un vendredi soir.
10h01 : Je suis fin prête, j'imagine que l'équipe aussi à eu le temps de tout préparer.
10h57 : On nous annonce que nous allons déjeuner. Hein? Mais on a rien fait! Et pis j'ai pas faim à 11h moi!
12h33 : J'ai fini de déjeuner, je retourne au Loft me poser sur une des innombrables banquettes.
13h17 : J'attends.
14h09 : Mon iphone n'a déjà plus de batterie, heureusement j'ai mon chargeur avec moi, et plein de prises à disposition.
14h24 : On nous fait nous lever. Mise en place. Boite de nuit, on danse. C'est tout ce qu'on aura à faire aujourd'hui. On lève bien les bras!
16h52 : J'ai mal aux pieds, je change de chaussures pour des plus confortables, ni vu ni connu.
17h38 : On change de scène, on retourne s'asseoir. Je sais que j'ai le temps de faire une sieste.
17h43 : Rrrrzzz
18h22 : Re-mise en place, re-on danse, re-on lève les bras.
19h27 : Incroyable! Le tournage se termine à l'heure prévue! Encore une prise d'image et de son "ambiance", Gérald le réalisateur nous rejoint pour danser, on s'amuse et on s'agite, même quand ils coupent la musique.
20h42 : Enfin de retour chez moi, maintenant que je connais le chemin ça a été beaucoup plus simple. malheureusement en banlieue c'est 3 bus par heure en moyenne, donc tu marches.

Un grand merci aux chargés de castings / figurations pour leur accueil et leur patience, à Gérald, réal très motivé et qui donne la pêche et bien sûr à tous les techniciens qui eux n'ont pas le droit d'arriver en retard, et ne sont pas payés à rien foutre non plus. Pas comme nous les figurants, enfin, ça dépend...

La fiche du film sur Première et sur Allociné

Photos demain!

23/03/2010

Article madmoiZelle - Le Collectif QQQOC

Allez acheter une serpillère à liseré vert « La Ménagère » à Monoprix (4€), et faites en un objet : vêtement, accessoire, animal…

C’est ainsi que le collectif QQQOC, à prononcer « coq », lance son concours « Don’t mop it, wear it » (ne l’utilisez pas pour laver, portez là). Ce concours ouvert à tous a inspiré plusieurs plasticiens, anonymes, stylistes et designers qui ont répondu présent et s’en sont donnés à cœur joie.

Le bienveillant Jury a ainsi sélectionné une trentaine de pièces, créées à partir de 300 serpillères recyclables, nous offrant ainsi une magnifique collection homme, femme et enfant.

Le défilé a eu lieu le samedi 6 mars sous la forme d’un happening, transformant le passage clouté en face du jardin des Tuileries en catwalk et profitant du feu rouge pour lancer les modèles, au son d’un ghettoblaster sur roulettes. Rien ne manque, pas même la traditionnelle robe de mariée.





Créer des évènements, enfin des tout-contre évènements, détourner, réagir ou devancer l’actualité, en se servant d’installations, performances, soirées et lieux déjà existants. C’est le credo de QQQOC, collectif imaginé il y a moins d’un an par un quatuor féminin pluridisciplinaire. Le but est de, je cite : revaloriser l’ARTY-SANAT, le réinventer, réhabiliter la célébration, la fête du Faire, du Pouvoir-Faire.

Faire devient un concept. Aujourd’hui presque tout est possible, pourquoi s’en priver ?? L’ère du Do It Yourself ne fait que commencer !

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Interview du collectif :

Que signifient les initiales QQQOC?
Qui, Quand, Quoi, Où, Comment??! C'est une adaptation des 5Ws de l'investigation journalistique (Who, What, When, Where, Why, hoW). Et ça se prononce Coq.

Et qui a crée le collectif?
Le collectif est un noyau dur mais poreux et ouvert formé de 4 artistes: Nicole Miquel, photographe, Clarisse Tranchard, scénographe plasticienne, Mélanie Martinez-Llense, actrice performeuse, et votre serviteure Maud Thomazeau artisan-styliste.

Quel a été le mouvement déclencheur de la création du collectif? Quel est l'ambition du QQQOC?
Déjà le QQQOC c'est une histoire de rencontres, d'intersections, d'amitié de longue date, de reconnaissance, qui s'est faite évidence, nous étions là chacune avec nos propres champs de création et une envie d'être dans l'action et que quelque chose se passe. Et c'est la rencontre de ces énergies qui a mis le feu à la QQQOCotte avec une ambition commune: foutre un bordel festif, participatif et rétablir l'ère du faire, du savoir faire et de l'arty-sanat.

Vous fixez vous des limites à ne pas franchir? ou au contraire, des limites à obligatoirement franchir?
Le QQQOC est un collectif ambitieux, mal poli et osé, donc il ne va pas se retrouver dans une provocation mièvre et pas plus dans une provocation systématique. Nous envisageons la subversion d'un cadre au cas par cas, dans la spontanéité, l'expérimentation et toujours avec la part d'inattendu inhérent a toute action publique.

Avez vous des projets en cours, prévus, ou attendez vous que l'actualité vous apporte un sujet sur lequel vous pourrez vous greffer?
Nous avons plein de projets en culture dans notre laboratoire facétieux qui n'attend qu'un événement donneur compatible pour venir se greffer "tout-contre".

Le concours "Dont Mop It Wear It" a été un franc succès qui colle parfaitement à la tendance du Do It Yourself. Cela vous donne t'il envie de réitérer une expérience similaire?
Nous nous inscrivons dans le Do It Yourself, c'est une revendication artistique de groupe, autant qu'un choix individuel de vie de ne jamais se trouver d'excuses pour ne pas "faire". La naissance d'un projet n'est pas une histoire de moyens ou d'opportunités, mais d'envie. On peut jouer avec tout, et tout le monde, en se faisant les invité-es surprise et d'exception d'une fête qui par son concept nous a séduit par mégarde.

Quels sont les retombés du défilé? J'ai entendu parler d'une vente aux enchères et d'une exposition?
Les retombés s'envolent à tout va, la mayonnaise a pris tant du coté du public que des acteurs, avec un réel enthousiasme et beaucoup de plaisir à jouer, et une très forte envie de remettre le couvert.
Les carottes sont cuites. je répète les carottes sont cuites.

Quels conseils donneriez vous aux madmoiZelles?
Chère Madmoizelle, que voulais-tu faire au plus profond de toi avant de rougir de ta propre idée? Fais-le.
La chronique de Nora au défilé QQQOC.

One Night - One Tight

A la base One night - One tight, c'est un groupe facebook, créé fin 2008 après un effrayant constat. A chaque sortie (et je sortais BEAUCOUP), une nouvelle paire de collants.
Il suffit d'un ongle mal limé, d'une clou qui dépasse d'un canapé, d'une cigarette frôlée, d'un garçon entreprenant pour que le drame arrive.
Collant filé.
Depuis je sors beaucoup moins, mon budget collant à été divisé par 10.

Mais "tight" ne signifie pas que "collants".


Cette liste est assez représentative de l'idée que je me fais de la vie, c'est à dire complète, surprenante, paradoxale...
J'ai donc décidé de reprendre cette phrase, un peu percutante, comme un slogan qui se retient facilement.

Selon Google, "one night one tight" se traduit par "une nuit, même limitée".

Ça c'était pour le nom du blog.
Sinon pour faire bref,
je m'appelle Marion, j'ai 21 ans.